Une vina du XVIIe siècle
Reflet de la splendeur moghole
Présentation
La notoriété du sitar en Inde au XIXe siècle a éclipsé en quelques décennies une illustre tradition instrumentale, celle de la bin ou vina.
Auréolée de prestige pendant des siècles au sein des cours hindoues et musulmanes, elle y incarnait la quintessence de l’art musical.
Table des matières
Une tradition légendaire
Aux origines, une métaphysique du son
Floraison de traités musicologiques
L’Empire moghol, l’épanouissement d’une culture indo-persane
La vina du Musée de la musique
Une odyssée millénaire
La rudra vina et le monde moderne, entre anachronisme et résilience
Annexes
Bibliographie sélective
Discographie sélective
Table des illustrations
Remerciements
Auteur(s)
Philippe Bruguière a été conservateur des collections non occidentales du Musée de la musique de 1994 à 2019. Au cours de ses études universitaires, il obtint plusieurs bourses de recherche (ministères des Affaires étrangères et de la Culture) afin de suivre en Inde l’enseignement de la rudra vina auprès du maître Zia Mohiuddin Dagar. Auteur d’une thèse de doctorat en 1987 sur les concepts esthétiques de l’Inde ancienne, il œuvra ensuite à la mise en valeur du fonds de la section musicale du Musée national des arts asiatiques-Guimet de 1990 à 1994. Depuis 1991, Philippe Bruguière donne régulièrement des récitals de rudra vina. Il a été nommé chevalier des Arts et des Lettres en 2019.